par Pierre André
Ces mots d’oiseaux sont pour moi une façon d’exprimer mes opinions et mes réflexions. Parfois de nature éditoriale, souvent dits avec humour, jamais avec méchanceté. Je ne puis qu’espérer que vous aimerez les lire et les partager autant que j’ai eu plaisir à les produire.
Mots d’oiseaux 6. Florence, le meilleur et le pire.
Johanne et moi avons beaucoup aimé Firenze. Vraiment à la hauteur de sa réputation. À l’exception de cette image troublante prise en amont d’un ouvrage de retenu situé sur la rivière Arno, juste en aval du célèbre pont Vecchio. J’en profite pour faire un clin d’œil aux manifestants qui ont organisé, en octobre dernier, un événement pour la « dignità di Roma ». Ils dénonçaient entre autres la malpropreté de la ville qu’ils disent à l’abandon. Et ce n’est pas à cause de la pollution que l’aigrette garzette a les pieds jaune…. (Photo prise le 2 octobre 2018)
Mots d’oiseaux 5. La Rome antique.
Ah! Rome… La ville de l’Empire… Celle de Jules, d’Auguste… Du pain et des jeux… La ville Sainte… Johanne et moi avons eu le grand plaisir de la visiter. Ce goéland leucophée trônait au sommet du Palatin, l’une des sept collines de Rome. C’était l’occasion de me rappeler mes cours de latin…(Photo prise le 21 septembre 2018)
Mots d’oiseaux 4. La mésange qui lit l’avenir.
J’aime aller me promener sur la passerelle du marécage Tylee à Rosemère. Depuis environ 2 ans, les passants apportent des graines pour nourrir les oiseaux. L’apprivoisement est tel que la faune ailée tourne littéralement autour des promeneurs. Les mésanges à tête noire, les sittelles à poitrine blanche et les pics mineurs se posent sur leurs mains, même en absence de pitance… (Photo prise le 15 mai 2018)
Mots d’oiseaux 3. La sittelle et le branchu.
Au printemps, les voisins gonflables sortent de leur léthargie. Ici, la sittelle à poitrine blanche explore un nichoir dédié au canard branchu. À voir l’oiseau à la porte, force est d’admettre que ce nid est trop grand pour sa famille… (Photo prise le 27 avril 2018)
Mots d’oiseaux 2. L’effet Trump sur les migrateurs.
Cette héronnière est située à Laval-Ouest, sur la rivière des Mille-Îles. Tôt au printemps, les mâles arrivent les premiers sur les nids. Je ne saurais dire comment les individus choisissent leur emplacement dans la héronnière, ni si celui au sommet se sent plus puissant ou important que les autres. Durant la même période, le président des États-Unis tenait des propos durs envers les migrants. J’ai donc eu l’idée de référer à Néron. Cet empereur romain était un despote cruel qui a tué sa mère Agrippine. Les héronneaux eux vont souvent chercher à jeter en bas du nid leur frère ou sœur afin de mobiliser toute l’énergie nécessaire à leur croissance. Inspirant… non? (Photo prise le 17 avril 2018).
Mots d’oiseaux 1. L’hiver est long…
J’étais au bord de l’eau à Ste-Rose (Laval, Qc). En ce 18 avril 2018, la glace couvrait encore la rivière des Mille-Îles. Ces bernaches du Canada pouvaient bien se questionner… Mais j’ai un peu triché. Ces individus ont probablement résidé sur la rivière tout l’hiver. Il ne s’agit pas de migratrices, elles n’ont donc pas à se demander si elles se dirigent dans la bonne direction…